Enquête mobilité : zoom sur les transports collectifs

Tram, train, car, bus ou encore câble, les transports collectifs peuvent prendre une grande diversité de formes. Leur point commun ? Ils permettent de transporter de nombreuses personnes sur des distances plus ou moins longues, avec un impact carbone maîtrisé. Les transports collectifs jouent un rôle central à la fois dans la transition vers une mobilité décarbonée et dans l’équilibre des territoires. L’équation que doivent résoudre les autorités organisatrices de mobilité n’est pas évidente, il leur faut jongler entre accès à la mobilité pour tous et équilibre financier. Cette problématique est amplifiée depuis la crise sanitaire, avec des baisses de fréquentation enregistrées par les différents réseaux, avec pour conséquence des baisses de recettes.

Ce qu'il faut retenir

• Les transports collectifs sont majoritairement utilisés pour des motifs « contraints » (études, travail).
• Les étudiants et scolaires représentent plus de la moitié de la fréquentation des transports collectifs. A l’entrée dans la vie active, un décrochage se produit, avec un report vers la voiture.
• Plus des deux tiers des déplacements en transports collectifs sont effectués à l’intérieur du cœur métropolitain, en raison de la densité de l’offre. Il s’agit en majorité de déplacements courts, inférieurs à 5 km.
• La structure radiale des réseaux (train, tram et bus) rend les transports collectifs plus efficaces pour les déplacements vers ou depuis la commune de Grenoble : ils assurent un tiers des flux sur ce type de trajet.
• L’intermodalité avec la voiture ou le vélo concerne un déplacement en transports collectifs sur dix.
• La fréquentation des transports collectifs est particulièrement élevée à l’heure de pointe du matin, entraînant des besoins de renfort d’offre, coûteux pour la collectivité.