Bièvre Isère Communauté

Bièvre Isère communauté en bref

Territoire rural (environ 60% de terres agricole et 670 exploitations agricoles recensées, près d’1/3 de couvert forestier, et un peu plus de 8 % d’espaces artificialisés) et périurbain situé à équidistance des métropoles de Grenoble et de Lyon, entre les Alpes et la vallée du Rhône, ce territoire est multiple. Il se situe au croisement de leurs aires d’influence, mais aussi du Voironnais (Rives et Voiron notamment), de Bourgoin-Jailleu et du Nord-Isère (essentiellement pour le nord du secteur), de Vienne et de la vallée du Rhône (pour l’ouest et nord-ouest).

Bièvre Isère s’organise autour des plaines de la Bièvre et du Liers, séparées par la colline du Banchet, et encadrées, au sud par les collines et forêts de Chambaran, et au nord par le plateau et les forêts de Bonneveaux ainsi que par le paysage collinaire, boisé et riche en étangs de la région Saint-Jeannaise. Il s’est développé autour d’un réseau de petites villes et de gros bourgs, riches de leurs équipements commerces et services maillant le territoire et situés principalement dans les plaines et à pieds de coteaux.

Sa topographie et sa richesse patrimoniale en font un territoire attractif en termes de cadre de vie alliant paysages verdoyants et ruraux, repères architecturaux emblématiques, richesses en biodiversité, qui sont autant d’atouts pour le tourisme et les loisirs de plein air, mais génèrent en revanche des risques naturels (notamment liés à l’eau). Ce territoire dispose également d’un potentiel pour la transition énergétique du territoire.

Il compte 54 communes (50 depuis les fusions), comprenant notamment les villes de La Côte-Saint-André, Saint-Jean-de-Bournay et Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs.

L’économie de Bièvre Isère apparaît encore aujourd’hui marquée par la présence notable de l’industrie (plus de 20 % de l’emploi total, donc supérieure à l’Isère, et de plus de 8 points par rapport à l’échelle nationale), du secteur de la construction (représente près de 10 % des emplois) et de l’agriculture (5,6 % de l’emploi total), même si la tertiarisation de l’économie y est aussi largement enclenchée. Le territoire affiche des signes de résistance face à la crise en maintenant une croissance d’emplois, néanmoins toujours inférieure à celle de la population active.

Le territoire a connu d’importantes évolutions depuis 2014, avec la fusion des Communautés de communes Bièvre Chambaran et Pays de Bièvre-Liers en 2014, puis de la Communauté de communes de la région Saint-Jeannaise en 2016.

L'Agence en actions

L'Agence a accompagné durant quatre ans l’élaboration des deux PLUi (approuvés les 26 novembre et 17 décembre 2019) pour un seul projet. Elle a pu aider l’intercommunalité à anticiper l’ensemble des étapes et faciliter l’identification des arbitrages nécessaires et de ce fait, l’aide à la décision. Ses propositions méthodologiques ont favorisé l’appropriation d’un destin commun, la conscience d’enjeux et contraintes partagés.

L’Agence a assumé à la fois :

• un rôle d’appui au pilotage général et d’encadrement
• l'élaboration de l’ensemble des éléments ayant aidé les élus à monter leurs projets de PADD et de réalisation totale des PADD ;
• la réalisation de 3 des 4 volets du rapport de présentation : diagnostic, explication des choix du PADD et contribution à la justification des choix des dispositions règlementaires ; indicateurs. Relecture de l’évaluation environnementale ;
• l’élaboration, en lien avec Arche 5, des règles-socles écrites et d’établissement des principes d’élaboration des règles graphiques ;
• le suivi et l'appui à l’encadrement des travaux des bureaux d’études : évaluation environnementale, traduction règlementaire des PADD et OAP (l’Agence a finalement pris le relais sur cette mission lors de la phase administrative), études techniques, concertation ;
• l'assemblage des productions pour constituer les pièces à l’arrêt et l’approbation (hors annexes, portées par l’EPCI).

Quatre ans de travail collaboratif intensif (350 réunions !) avec les communes et un cadre de pilotage technique et politique solide ont permis d'être au rendez-vous du calendrier serré.

La volonté forte dès le départ était de mettre les élus au cœur du processus (l’ensemble des maires et 300 élus investis) et à toutes les étapes. Avec de nombreux ateliers de travail thématiques ou divisés par bassin de vie, les élus ont pu co-concevoir avec l’Agence d’urbanisme un projet (PADD) dans lequel ils se retrouvent : s’appuyant sur les atouts du territoires pour conforter l’attractivité et faisant des choix cohérents et équilibrés de développement. Ce process de travail impliquant a permis aux élus de dépasser leurs préoccupations strictement communales et parcellaires. Il leur a aidé à s’approprier les enjeux et à concilier leurs ambitions et projets, le respect des standards règlementaires et la réalité de territoire. Ils ont aussi pu co-construire un cadre communautaire partagé pour la traduction règlementaire des PADD, adaptée aux contextes et déclinées commune par commune.