Enquête à bord des TER de la région grenobloise : focus sur les gares
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L’Observatoire des déplacements, animé par l’Agence, publie une série d’analyses des enquêtes menées par la Région Auvergne-Rhône-Alpes sur l’étoile ferroviaire grenobloise en 2022 et 2023. La première publication décrit l’usage des gares et la manière dont les usagers s’y rendent : la desserte, la fréquentation et son évolution, l’aire d’attraction et les modes d’accès et de diffusion. D’autres publications thématiques suivront courant 2025.
Enquête à bord des TER de la région grenobloise : focus sur les gares
Combien de voyages sont réalisés en train dans l’aire grenobloise ? Quelle est la fréquentation des gares ? Comment a-t-elle évolué ces dernières années ? Comment les usagers se rendent-ils en gare ? Viennent-ils de la commune desservie ou de plus loin ?
La publication « A bord des TER de la région grenobloise – Partie 1 : Les gares », illustrée avec des cartes et graphiques commentés, apporte des réponses détaillées à ces questions.
Les gares ayant une aire d’attraction étendue sont généralement des gares bénéficiant d'un bon niveau de desserte et d'une proximité avec les secteurs urbanisés. L’étendue de cette aire d’attraction est une question essentielle pour comprendre le niveau d’attractivité de l’offre ferroviaire et les besoins liés aux modes de rabattement et de diffusion. L’aire d’attraction est généralement plus étendue du côté du domicile (les communes de résidence des usagers) que du côté des activités (les communes où les usagers se rendent) : il y a un enjeu à développer les solutions de mobilité permettant de relier les gares au pôles générateurs de déplacements tels que les zones d’activité et zones d’emploi.
Les gares ayant les plus grandes aires d’attraction côté domicile sont celles de Grenoble, Voiron, Saint Marcellin, Pontcharra, Goncelin, Gières. À destination, les aires d’attraction sont plus réduites : les gares de Grenoble, Gières, Echirolles, Moirans et Saint Marcellin drainent des déplacements à destination de quelques communes alentour.
Si les modes actifs assurent au total 50 % des rabattements et diffusion, la voiture est utilisée dans 30 % des cas. Pour la moitié des gares, en particulier les plus éloignées des centres urbains, près de 50 % des rabattements et diffusions se font en voiture.
Ces enquêtes dites « photo » correspondent à un usage ponctuel et non moyen. L’ensemble des circulations (trains et cars) TER est compté et enquêté une seule fois, dans des conditions de circulation réputées « normales » pour un jour ouvrable de base. Si le poids des déplacements effectués au quotidien ou presque donne une certaine représentativité aux analyses que l’on peut en faire, il convient toutefois de les considérer avec précaution, notamment en ce qui concerne les valeurs faibles.
Né en 2008 de la volonté des acteurs publics locaux de dessiner une vision partagée du système de mobilité de la grande région grenobloise, l'observatoire des déplacements fédère différents partenaires organisateurs des mobilités du Sud Isère. Il réunit le Syndicat mixte des mobilités de l'aire grenobloise (SMMAG), le Département de l’Isère et l’État (DDT). Grenoble-Alpes Métropole, le Pays Voironnais et la Région Auvergne-Rhône-Alpes sont également associés aux échanges.
Animé par l’Agence, c’est un espace d’échange, de collecte, d’analyse, de veille et d’aide à la décision indispensable pour suivre les évolutions de l’offre et de la demande de déplacements tous modes, en tenant en compte des systèmes territoriaux dessinés par les flux.
LA PUBLICATION
EN CHIFFRES
36 000 montées-descentes dans les gares de l’aire grenobloise
24 000 voyages en lien avec l’aire grenobloise, pour moitié réalisés à l’intérieur de ce périmètre
La fréquentation des gares de l’aire grenobloise a augmenté de 5 % entre 2019 et 2023
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L'Observatoire des déplacements