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Un indice pour suivre l'atteinte des objectifs du plan Canopée de la Métropole

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Pour accompagner l’adaptation des zones urbaines des communes de son territoire au changement climatique, Grenoble-Alpes Métropole a délibéré et lancé en février 2022 son Plan canopée. Celui-ci fixe comme ambition de développer fortement la canopée, pour un effet climatiseur sur la ville. La Métropole a sollicité l’Agence pour le développement méthodologique d’un « indice canopée », qui permette d’objectiver la situation de départ et de suivre l’atteinte de cet objectif.

Un indice pour suivre l'atteinte des objectifs du plan Canopée de la Métropole

Un des leviers d’action principaux identifiés par la Métropole pour adapter son territoire au changement climatique réside dans l’augmentation de l’ombre fournie par le feuillage des arbres, que l’on appelle aussi la canopée. C’est un objectif-clé de son Plan canopée, lancé 2022, qui pose l’ambition d’atteindre 30 % de canopée en 2030 et 40 % en 2050 pour un effet climatiseur de l’arbre sur la ville.

Vers un indice simple, reproductible et précis

Objectiver l’effort de plantation à fournir, suivre l’évolution de la surface de canopée dans le temps et mesurer l’atteinte de l’objectif fixé suppose pour la Métropole de connaître l’état initial de la canopée au sein des zones urbaines (zonage U et AU du PLUi) : c’est l’utilité de l’indice canopée, que l’Agence a développé et calculé à la demande du Service Prospective et Politiques Publiques, du Pôle Proximité et espaces publics de la Métropole, en charge du Plan canopée.

3 exigences étaient posées pour le développement méthodologique de cet indice :

  • Sa reproductibilité dans le temps (tous les 3 ans environ) ;
  • Sa simplicité d’un point de vue géomatique, afin qu’elle puisse être aisément reprise par les services métropolitains ;
  • Sa précision, autant que possible : la méthode doit limiter les imprécisions et les biais liés aux traitements des données d’entrée.

Pour l'Agence, une attention particulière aux sources de données à mobiliser

Dans ce contexte d’exigence de reproductibilité, l’Agence a porté une attention toute particulière aux sources de données mobilisées pour le calcul de l’indice canopée.

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Visualisation de la canopée (Cosia, 2021)

  • Pour la définition de la zone urbaine, c’est la dernière version du zonage du PLUI (version 3) qui a été utilisée. La construction de la zone urbaine a pris en compte les zones U et AU ainsi que les zones N enclavées dans cette enveloppe (les zones A enclavées en sont exclues).
  • Pour le calcul de l’indice canopée, c’est la Couverture du sol par Intelligence Artificielle (CoSIA), produite par l’IGN qui a été retenue. Traitée pour l’Isère à partir d’images aériennes de 2021, cette donnée millésimée a en effet pour avantages d’être mise à disposition gratuitement, de bénéficier d’une haute résolution (20 cm par pixel) et d’une mise à jour tous les trois ans pour un même département. La couverture du sol distingue 16 classes (bâtiment, surface d’eau, conifère, culture, broussaille, etc.) et les objets identifiés, comme les feuillus ou les résineux, permettent après extraction de calculer une surface de canopée.

Pour assurer une précision aussi importante que possible, différents choix ont été réalisés avec l’appui de la Métropole, pour limiter les biais.

Des premiers résultats qui posent le "T0"

Les traitements réalisés par l’Agence permettent de poser le T0 pour l’indice canopée de la Métropole, qui est ainsi de 18,6 % dans la zone urbaine et de 59 % sur l’ensemble du territoire. Cet indice est également disponible par quartier.

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l'indice canopée à l'unité foncière

Chiffres-clés

L'indice canopée de la Métropole

  • 18,6 % dans la zone urbaine
  • 59 % sur l’ensemble du territoire.
  • 16,3 % sur les zones non cadastrées (domaine public)

l'indice canopée en fonction du zonage du PLUi

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