Comment faire cause commune pour repenser la résilience du système économique grenoblois face aux crises environnementales ?
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Un webinaire de restitution des premiers résultats était proposé le 15 mai 2023 aux entreprises et intercommunalités enquêtées en 2021-2022, dans le cadre de la thèse de Yatina Calixte sur la résilience des systèmes économiques territoriaux, et plus particulièrement sur le cas de la région grenobloise, face aux crises à venir notamment environnementales et climatiques.
Comment faire cause commune pour repenser la résilience du système économique grenoblois face aux crises environnementales ?
L’Agence, avec Grenoble-Alpes Métropole, l’Etablissement public du SCoT de la grande région de Grenoble et l’IUGA-Pacte, accueille depuis novembre 2020 Yatina Calixte, doctorante en thèse Cifre. Son sujet : la résilience des systèmes économiques territoriaux – le cas de la région grenobloise. Elle conduit ses recherches sous la direction de Magali Talandier, professeure des universités à l’Institut d’urbanisme et de géographie alpine (IUGA), laboratoire Pacte.
Lors du webinaire du 15 mai 2023, Yatina Calixte a présenté, auprès d'une trentaine de participants, les premiers résultats de l’enquête menée auprès des 44 entreprises et des 11 directions économie des intercommunalités de la région grenobloise en 2021-2022. Cette restitution s'est focalisée autour de 3 points : les risques perçus, les actions mises en place, les attentes.
Mon objectif lors de ces échanges était de comprendre le lien des entreprises à leur territoire, les ressources (matérielles, énergétiques, humaines) qu’elles importent et exportent, les risques qui pourraient mettre en péril leur activité, comment elles se préparent aux enjeux environnementaux et sociaux à venir… et enfin, d'identifier les aides publiques qui pourraient leur être apportées pour y faire face.
Yatina Calixte, doctorante CIFRE
A travers l'analyse de ces entretiens, Yatina Calixte a choisi de mettre en regard la perception des risques et les actions face aux risques, par les intercommunalités et par les entreprises. Elle a pris comme hypothèse qu’il peut y avoir deux principales conditions pour qu’un territoire soit résilient face aux chocs à venir. La première, serait qu’il y ait sur le territoire une perception partagée des risques par les différents acteurs. Et la seconde, c’est que des actions peuvent être mises en œuvre de façon coordonnée pour faire face à ces risques. L’analyse des entretiens s’est donc intéressée aux points de convergence et de divergence qui sont ressortis des entretiens tant sur la perception des risques que sur les actions actuellement menées par les uns et les autres.