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A l'heure du ZAN la densification pavillonnaire fait salle comble

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A l'heure du ZAN, la question de la densification pavillonnaire est au cœur des préoccupations des territoires. L'Agence nous livre son regard sur ces nouvelles formes urbaines, suite à l'atelier organisé dans le cadre de l'OFPI en juin 2022.

A l'heure du ZAN la densification pavillonnaire fait salle comble

Près de 70 personnes étaient présentes à l'atelier habitat de l’OFPI sur le thème "Formes urbaines, l'acceptation sociale de la densification du tissu pavillonnaire" mercredi 15 Juin 2022 à Voiron. Soit une des plus fortes affluences recensées lors des différents ateliers de l'OFPI !

A cette occasion, l’Agence a introduit la séance avec des chiffres clés sur les maisons en Isère, qui représentent la moitié du parc de logements et encore 41 % de la construction neuve ces dernières années. Cette forme urbaine est la plus consommatrice de foncier et participe peu au besoin de diversification de l’offre de logements.

La densification pavillonnaire recouvre plusieurs aspects. Quatre interventions, choisies par l'Agence, ont permis de décrypter le sujet et de l’illustrer avec des exemples concrets en Isère ou dans la région.

  • les outils réglementaires pour encadrer la densification pavillonnaire (règlement et OAP) - la communauté de communes du Cœur de Chartreuse (Raphaël Maisonnier, VP à l’urbanisme et Kévin Ducrettet, chargé de mission urbanisme) et Colombe Buevoz (Agence)
  • la concertation pour un projet d’habitat social intermédiaire dans l'écoquartier de Crolles - Silo (Yann Damiani, architecte)
  • la maîtrise d'ouvrage d'opérations structurantes et le développement de l’habitat intermédiaire - la communauté d'agglomération du Pays Voironnais (Laurette Tourette, cheffe de projet Aménagement)
  • la petite promotion immobilière s’insérant dans des tissus pavillonnaires, en neuf ou en réhabilitation - Au Bercail, pico-promoteur basé à Chambéry (Claire Lucas et Sarah Cohen Ross)

Le regard de l’Agence sur ces nouvelles formes urbaines denses et attractives

"Il s’agit de construire de façon bien intégrée au sein ou en greffe d’un tissu urbain déjà existant, de produire du logement qui reste qualitatif mais plus dense que l’habitat individuel pavillonnaire : c’est l’enjeu du déploiement de formes urbaines denses et attractives, comme l’habitat intermédiaire, ou des opérations mixtes bien intégrées (petits collectifs, habitat intermédiaire, individuel dense)."

"L’habitat intermédiaire ou forme urbaine dense permet de répondre aux attentes de la société avec un équivalent en qualité de vie par rapport à la maison individuelle via des accès indépendants, des espaces extérieurs (terrasse, balcon, jardinet), des aménagements de qualité pour les espaces communs. L’aspect plus compact de ces formes urbaines permet de limiter la consommation du foncier et de valoriser les espaces non construits dans l’enveloppe urbaine ou dents creuses."

Noémie Benezeth, Chargée d'études Territoires - Architecte - Urbaniste à l’ Agence