Enquête à bord des TER de la Région : épisode 3

Dans quelles communes résident les usagers de chaque gare ? Comment les gens se rendent-ils de leur domicile vers les gares ? Les modes d’accès différent-ils selon le motif du déplacement ?

Les principaux enseignements

• Les usagers du train gravitent principalement dans la commune d’implantation des gares.
  Par exemple, 89 % des voyageurs prenant le train en gare de Grenoble depuis leur domicile grenoblois et 85 % des voyageurs descendant du train en gare de Grenoble à destination d’une activité (tous motifs hors retour au domicile) restent dans la commune de Grenoble.
• L’aire d’attraction étant peu étendue, les modes actifs sont utilisés pour plus de la moitié des déplacements vers ou depuis une gare, qu’elle soit dans le cœur métropolitain (51%) ou en milieu périurbain ou rural (53%). La marche est le principal mode de rabattement (environ 40 %) et le vélo tire son épingle du jeu pour 13 % des voyages. Le plus souvent, le vélo est embarqué dans le train.
• Pour les rabattements ou diffusions plus longs, les transports collectifs sont largement utilisés dans les gares du cœur métropolitain (31 %). Dans les autres gares, la voiture prend le relai (39 %).
• Les gares dont l’aire d’attraction est la plus étendue sont les bourgs éloignés de la ville centre (Saint Marcellin, Pontcharra), ainsi que les gares de Grenoble et de Gières.
• 4 gares drainent plus de travailleurs que de résidents (Gières, St Egrève, Grenoble, Echirolles). 3 autres gares desservent davantage les activités que le domicile (Pontcharra, Lancey, Moirans).

Précisions méthodologiques

^{Ces enquêtes dites « photo » correspondent à un usage ponctuel et non moyen. L’ensemble des circulations (trains et cars) TER est compté et enquêté une seule fois, dans des conditions de circulation réputées « normales ». La représentativité statistique n’étant pas garantie pour les valeurs faibles, l’interprétation des résultats nécessite une certaine vigilance. Sauf mention contraire, les analyses présentées ici correspondent à un jour ouvrable de base, enquêté entre le lundi midi et le vendredi midi. Elles rassemblent les enquêtes pour donner une vision d’ensemble de l’étoile ferroviaire. L’ensemble des lignes est enquêté sur 3 ans. 2017 : Lyon – Grenoble ; 2018 : Veynes – Grenoble ; 2019 : Valence – Grenoble – Chambéry.}