Questions à Luc Remond, maire de Voreppe
Quelles sont vos attentes vis-à-vis de cette démarche sur le volet des flux de marchandises ?
Notre attente pour la logistique est d’avoir une meilleure connaissance de ce que cela représente en termes de spécialités, de flux et de besoins à moyen terme. Il y a en effet différents types de logistiques qu’il faut bien identifier et qui ne comportent ni les mêmes problématiques, ni les mêmes flux, ni le même niveau d’emploi. Il existe ainsi une logistique liée au site de production du grand Grenoble (Schneider, Hewlett-Packard, ARaymond, etc.) plutôt tournée vers l’extérieur. Il y a également une logistique tournée vers le
colisage et les livraisons vers les zones urbaines qu’il faut identifier car elle génère des flux de circulation importants sur l’agglomération et la construction de plateformes logistiques ayant besoin d’espaces mais employant peu de personnes. Il existe enfin la logistique fine de redistribution dont le périmètre d’entrée comme de sortie est plus large que le grand Grenoble mais qui génère souvent beaucoup d’emplois.
Quel rôle du SCoT ?
Un travail important doit pouvoir être réalisé pour identifier et caractériser les différents types de logistiqueset le SCoT est légitime à se pencher sur cette question du fait, d’une part de l’apport de l’Agence et, d’autre part, de son périmètre d’action.